Afghanistan : quelles protection et intégration pour les réfugiés dans l'Union européenne ?
Alors que les Afghans sont plusieurs milliers chaque année à demander et obtenir une protection internationale au sein l’Union européenne en raison de l’insécurité et l’instabilité politique dans leur pays, de grandes disparités existent quant à leur protection et intégration d’un État membre à l’autre.
Le 4 octobre 2024, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu une décision marquant une nette avancée pour le droit d’asile des femmes afghanes, accordant une place importante au genre dans la protection internationale. Keren Rajohanesa, juriste spécialisée en droit des victimes de violences basées sur le genre au sein de l’association Passerell, analyse cette décision. (...)
19 décembre 2024 - Vues d'Europe
«Il faut arrêter d'être condescendant avec les demandeuses d’asile»
LUXEMBOURG - Au terme du projet LEILaW, qui traite des violences liées au genre touchant les migrantes, les associations ont adressé leurs recommandations. Il y a encore du travail.
«Notre travail nous amène à essayer d'expliquer à des femmes pourquoi leur demande d'asile leur a été refusée. C'est parfois très dur considérant à quel point certaines décisions peuvent être condescendantes ou paternalistes. Il arrive que les faits qu'elles rapportent soient discrédités ou minimisés. C’est là qu’on voit que les autorités ont encore besoin d'être sensibilisées», explique Ambre Schulz, de Passerell.
Et la cheffe de projet LEILaW de citer ce cas récent où des parents avaient peur de retourner dans leur pays d'origine, car leur fille risquait d'être excisée. Les autorités ont estimé que, en cas de retour, l'enfant serait en sécurité puisque les parents eux-mêmes étaient contre les mutilations génitales. «Cela ne prend pas en compte les pressions exercées sur les parents par l'entourage ou la possibilité qu'un proche enlève l'enfant pour l'exciser, souligne Ambre Schulz. On n'essaie pas assez de comprendre le vécu des gens», regrette-t-elle. (...)
14 décembre 2024 - L'Essentiel
Projet LeiLaW: No zwee Joer ginn elo Conclusioune gezunn
Fraen a Meedercher, déi an Drëttstaaten Affer vun haislecher Gewalt gi sinn, sollen zu Lëtzebuerg Schutz kréien. Dat ass eng vun de Fuerderunge vun den dräi Lëtzebuerger Organisatioune Passerell, Douri a Ryse.
Am Kader vum engem Projet mam Numm LeiLaW, deen elo am Dezember op en Enn geet, hunn d’Organisatiounen zesumme mat verschidde Partner a mat betraffene Fraen eng Lëscht mat 16 Recommandatiounen ausgeschafft.
Et brauch eng proaktiv approche
Eng Feststellung, déi dobäi gemaach gouf, ass, datt bei Gewalt géint Fraen opgrond vun hirem Geschlecht, d’Prozeduren, fir Asyl ze kréien, nach net duerginn. D’Ambre Schulz vu Passerell resuméiert, wat an hiren Aen do nach misst gemaach ginn. (...)
12 décembre 2024 - 100komma7.lu
En faire plus contre les violences à l’égard des femmes issues de l’immigration au Luxembourg
Avec le soutien financier de la Commission européenne, les associations Passerell, Douri et Ryse ont monté le projet "Leilaw", qui soutient, entre autres, les réfugiées. On n’en fait pas assez contre les violences à l’égard des femmes issues de l’immigration au Luxembourg: tel est le constat des associations Passerell, Douri et Ryse. Avec le soutien financier de la Commission européenne, elles ont monté ces deux dernières années un projet avec des volets artistique, psychologique et juridique, pour soutenir les réfugiées féminines et pour sensibiliser les professionnels.
Passerell assure surtout le conseil juridique pour les réfugiés au Luxembourg. Avec le projet "Leilaw", ils ont aussi voulu créer un "Safe Space", où ces femmes ont la possibilité de se sentir bien. Voilà pourquoi l'association Douri a proposé des ateliers artistiques.
"Nous avons pensé que les ateliers peuvent donner la possibilité aux personnes de se sortir d'elles-mêmes, de se rencontrer, de discuter, d'échanger. De cette façon, vous avez plus de chances de détecter les problèmes nécessitant l’intervention d’un spécialiste", indique Fadi Chéquryah de l'ASBL Douri. (...)
12 décembre 2024 - RTL
Les femmes migrantes face à la violence : « On ne peut pas leur garantir qu’elles vont être protégées »
Selon l’ONU, 83 % des personnes exploitées sexuellement à travers le monde sont des femmes migrantes. Un chiffre frappant et un phénomène mondial auquel n’échappe pas le grand-duché. Violences physiques, économiques, sexuelles : les femmes migrantes au Luxembourg constituent une population particulièrement vulnérable. Et que faire quand les institutions qui sont censées les protéger les laissent sur le carreau ? C’est ce qu’ont tenté d’éclaircir et de solutionner plusieurs travailleuses sociales de l’Asti et des juristes de Passerell, une association de droit pour la défense des demandeurs·euses d’asile.
« Nous sommes confrontées à ces situations quotidiennement, et dans la plupart des cas on ne peut rien faire. Quand la personne a trop à perdre pour parler, on ne peut pas l’y obliger » : c’est le constat que fait d’emblée Jessica Lopes, assistante sociale à l’Asti. Mais plutôt que de se résigner, accompagnée de ses collègues de terrain à l’occasion d’une conférence sur les violences faites aux femmes migrantes, elle a proposé des solutions concrètes après avoir énoncé les difficultés inhérentes à la « double peine » d’être à la fois femme et migrante au Luxembourg. (...)
12 décembre 2024 - woxx.lu
12 décembre 2024 - Luxemburger Wort
Luxemburg kann Asylverfahren „nicht ewig in die Länge ziehen“
Jedes zweite Asylverfahren in Luxemburg hat zwischen 2018 und 2023 die reguläre Frist von sechs Monaten überschritten. 777 Geflüchtete haben zwischen 2018 und 2023 sogar bis zu 21 Monaten warten müssen, bevor sie einen Asylbescheid von den Behörden erhalten haben. Kurz gesagt: Die hiesigen Behörden haben es nicht so mit Deadlines.
Jetzt, wo das Innenministerium am Dienstag in einem Presseschreiben angekündigt hat, Entscheidungen über syrische Asylanträge temporär auszusetzen, schlagen Flüchtlingswerke Alarm. 825 Syrer wären hierzulande von der Entscheidung betroffen.
Passerell, eine Rechtsberatungsstelle für Geflüchtete, befürchtet, dass Asylverfahren noch weiter verschleppt werden. „Es ist nicht so, dass jetzt, wo das Regime von Baschar al-Assad gestürzt wurde, Menschen keinen Schutz mehr brauchen werden“, meint Passerell-Direktorin Marion Dubois gegenüber dem „Luxemburger Wort“. (...)
11 décembre 2024 - Le Quotidien
Réfugiés syriens : Passerell appelle «à la prudence»
Suspendu mardi par le gouvernement, l’examen des demandes de protection internationale des Syriens était attendu par Passerell, mais l’association alerte sur les contours et l’impact de la décision.
Au lendemain de la chute du président syrien Bachar al-Assad, le débat sur l’accueil des réfugiés syriens a aussitôt ressurgi en Europe. Lundi, c’est l’Allemagne qui fut le premier pays membre à décréter le gel des examens des demandes d’asile de réfugiés syriens. Dans la foulée, d’autres pays membres ont pris les mêmes dispositions, dont le Grand-Duché qui a annoncé hier une suspension temporaire, «le temps d’effectuer une analyse approfondie de la nouvelle situation géopolitique». Cette suspension est censée permettre aux Européens de se concerter, se mettre au diapason et «observer comment évolue la situation en termes de droits de l’homme», justifie encore le ministère.
(...)
4 décembre 2024 - Le Quotidien
Droits humains : quel rôle pour les associations ?
Pluralité des financements, action en justice… L’association Passerell a relevé, au travers de son projet Marisol, les solutions permettant de donner un rôle plus important aux associations dans la défense des droits humains.
«Tout le monde est d’accord sur le fait que les droits humains sont importants et sont liés à la démocratie, il faut les protéger», commence Catherine Warin, avocate au barreau de Luxembourg et présidente de l’association Passerell, qui accompagne les migrants dans l’exercice de leurs droits et mène un plaidoyer pour défendre les droits fondamentaux.
«Au Luxembourg, les choses se passent relativement bien, mais nous avons quand même la frustration de devoir lutter pour des droits fondamentaux», complète Marion Dubois, la directrice de l’ASBL. Elle donne notamment l’exemple de l’égalité devant la loi et l’accès aux droits, défendus au Luxembourg par des associations comme Passerell. (...)
4 novembre 2024 - Infogreen
Passerell lance un appel aux dons au profit des femmes exilées
Avec sa nouvelle campagne de crowdfunding intitulée « PasserELLES : Humanisons le droit, aussi pour elles », Passerell asbl fait appel à la générosité de tous et toutes pour maintenir l’activité de sensibilisation et d’accompagnement des femmes et filles exilées mais aussi de formation des professionnel·les travaillant à leurs côtés.
Suite à la fin du projet européen LEILaW, (dont la durée était fixée à deux ans), ce service est en effet menacé de disparition, et ce dès début 2025.
Pour rappel, en 2023, l’équipe de Passerell a reçu et accompagné 322 femmes exilées dans le cadre la permanence gratuite d’accès aux droits, parmi lesquelles 176 avaient ou étaient exposées à des violences fondées sur le genre ou des violences domestiques. En plus de l’ouverture de cette permanence, 66 professionnel·les ont été formé·es gratuitement sur des thèmes touchant ces femmes et filles en exil (violences domestiques dans le contexte migratoire et d’asile, prévention des mutilations génitales féminines et accompagnement des victimes, articulation entre Convention d’Istanbul et Convention de Genève etc.). (...)
4 novembre 2024 - Le Quotidien
Passerell veut récolter 15 000 euros
L’association Passerell, qui accompagne les femmes exilées dans leurs démarches au Luxembourg, lance un appel aux dons.
Depuis de nombreuses années, l’équipe de Passerell reçoit, informe et accompagne individuellement des femmes exilées dans leur parcours d’accès aux droits et démarches juridiques et/ou administrative au sein de sa permanence d’accès aux droits tout en apportant des recherches juridiques personnalisées à chaque dossier.
Ce service est gratuit et unique au Luxembourg. «Sans celui-ci, ce sont des dizaines de femmes et de filles qui auront plus de difficultés à obtenir des informations sur leurs droits et un accompagnement individualisé dans leurs démarches, renforçant ainsi la double peine qu’elles subissent, en tant que femme et en tant que personne en exil au Luxembourg», rappelle l’association, qui lance, ce lundi 4 novembre, une collecte d’appel aux dons, en collaboration avec etika asbl.
Pour rappel, en 2023, l’équipe de Passerell a reçu et accompagné 322 femmes exilées dans le cadre la permanence gratuite d’accès aux droits, parmi lesquelles 176 avaient ou étaient exposées à des violences fondées sur le genre ou des violences domestiques. (...)
24 octobre 2024 2024 - Virgule
Le Luxembourg n’accordera plus automatiquement l'asile aux femmes afghanes
La discrimination systématique des femmes afghanes par les talibans est considérée comme une persécution, a décidé la Cour de justice de l’UE. Le Luxembourg veut néanmoins examiner les demandes d'asile au cas par cas.
Depuis que les talibans sont revenus au pouvoir en Afghanistan, les femmes y sont systématiquement discriminées, ce qui doit en principe être considéré comme une persécution, comme l'a décidé la Cour de justice de l’Union européenne il y a une semaine. (...)
Le Luxembourg ne veut pas renoncer au cas par cas
Tout comme l'Autriche, le Luxembourg a décidé de ne pas renoncer à l'examen individuel des dossiers. Interrogé par le Luxemburger Wort, le ministère de l'Intérieur a toutefois indiqué que «l'arrêt de la CJUE reflète la pratique du Luxembourg». Déjà avant l'arrêt, le Luxembourg considérait les femmes afghanes comme un groupe particulièrement vulnérable et reconnaissait le statut de réfugié dans la plupart des cas, mais un examen individuel était toujours effectué, «car la protection internationale peut être refusée en cas d'abus, d'actes criminels ou si la nationalité afghane ne peut pas être prouvée». (...)
23 août 2024 - mywort.lu
Dritte Edition der "Echappée" ein voller Erfolg!
Bereits zum dritten Mal wurde am 9. Mai 2024 im Rahmen des alljährlichen Europa-Tags die Fahrrund-Rundfahrt „d’Echappée“ im Müllertal ausgetragen. Bei abermals besten meteorologischen Konditionen (etwa 20°C am Mittag/Nachmittag) nahmen insgesamt 240 Teilnehmer ab 8 Uhr morgens in der Früh eine der fünf angebotenen Touren in Angriff – in der noch jungen Geschichte der „d’Echappée“ eine bahnbrechende Teilnehmeranzahl. (...)
Die diesjährigen Gesamt-Einnahmen in Höhe von 10.941€ gehen wie immer integral an eine karitativ ausgerichtete Organisation, die es ermöglicht die Not der schwächsten Menschen durch aktive Hilfe zu verringern. Dieses Jahr wurde der Betrag an die luxemburgische NGO Passerell a.s.b.l. gespendet, die sich seit 2016 für die Grundrechte schutzbedürftiger Personen, insbesondere von Asylbewerbern und -bewerberinnen sowie von Flüchtlingen, einsetzt.
8 août 2024 - RTL.LU
Decisioun, syresch Famill zeréck a Griichenland ze schécken, muss gepréift ginn
D'Marion Dubois, Directrice vun der ASBL Passerell, déi sech fir d'Rechter vu Refugiéen asetzt, betount, dass d'Famill eng Plainte gemaach huet, wéinst der Manéier, wéi de Kanner hir Asyldemande vun de Lëtzebuerger Autoritéiten traitéiert gi sinn. "Nieft de schreckleche Konditiounen a Griichenland am Risk, dass d'Famill zréck muss, si mir virun allem besuergt, dass d'Kanner wärend der Prozedur net gehéiert goufen. D'Elteren an d'Kanner hätte puer mol Demandë gemaach fir gehéiert ze ginn an iwwert hir Problemer a Syrien an a Griichenland ze schwätzen."
UNO-Kommitee fir Kannerrechter fördert Lëtzebuerg op eng Réckféierung ze annuléieren
Et geet ëm eng syresch Famill, mat haut sechs Kanner, déi a Griichenland de Flüchtlingsstatut kritt hätt. Si wier dunn awer op Lëtzebuerg komm, well d'Liewensëmstänn a Griichenland prekär wieren an d'Behandlung vun hirem kriibskranke Kand net adequat wier. Zu Lëtzebuerg wier hir Asyl-Demande awer net ugeholl ginn, an d'Famill hätt och viru Geriicht gesot kritt, si misst a Griichenland zeréckgoen.
Staat muss sech net un d'Fuerderung halen
Fir d'Marion Dubois vun der ASBL Passerelle ass nieft de Liewensëmstänn a Griichenland och ze hannerfroen, ob de lëtzebuergesche Staat d'Kannerrechter wärend der juristescher Prozedur respektéiert huet. Ee mannerjäregt Kand vun der Famill hat nämlech gefrot fir zu senger Zäit a Syrien a Griichenland gehéiert ze ginn. Dorop hätt de Staat awer guer net reagéiert.
Un d'Opfuederung vum UNO-Kommitee fir Kannerrechter muss sech de Lëtzebuerger Staat net halen. Bei Passerelle geet een awer dervunner aus, datt Lëtzebuerg, wéi an der Vergaangenheet och schonn, d'Rechter vun de Flüchtlinge respektéiere wäert.
6 août 2024 - 100komma7.lu
Luxemburg muss Rückführung einer syrischen Familie stoppen
Eine syrische Familie, die von Griechenland nach Luxemburg weitergezogen ist, muss jetzt wieder zurück. Dabei besitzt eines der Kinder keine Verbindung zu Griechenland – es ist nämlich in Luxemburg geboren. Von der achtköpfigen Familie ist es das einzige Kind, das somit nicht über einen Flüchtlingsstatus in Griechenland verfügt.
Zuvor hatte die Familie nach Erhalt des Flüchtlingsstatus Griechenland verlassen, weil die dortigen Lebensbedingungen schlecht gewesen sein sollen. (...) In Luxemburg angekommen wurde der Asylantrag der Familie von den Behörden in Luxemburg für ungültig erklärt, weil diese nicht beweisen konnte, dass sie in Griechenland mit extremen materiellen Mängeln konfrontiert würde. Daraufhin stelle die Familie im Februar 2020 im Namen ihres jüngsten Kindes einen Asylantrag. (...) Das Kind erhielt den Flüchtlingsstatus nicht, der Luxemburger Staat ordnete eine Rückführung der Familie nach Griechenland an. Obwohl der Jüngste der Familie über keinen Asylstatus dort verfügt.
Nun hat sich die UN-Kinderrechtskommission zu der Causa zu Wort gemeldet und entschieden: Luxemburg soll die Rückführung der Familie suspendieren.(...)
6 août 2024 - Luxemburger Wort
5 août 2024 - le Quotidien
L'expulsion d'une famille syrienne du Luxembourg mises en suspens
Suite à une plainte déposée par une famille syrienne venue chercher refuge au Luxembourg, le Comité des droits de l’Enfant de l’ONU a demandé la suspension immédiate de leur renvoi vers la Grèce, le temps d’analyser leur situation. Une décision plutôt rare au Grand-Duché.
C’est un vrai périple qu’a vécu cette famille syrienne ces dernières années : partie de Syrie, elle trouve refuge en Grèce, où elle obtient un statut de réfugié. Malgré l’obtention du précieux sésame, la famille décide de fuir le pays, en raison de l’impossibilité de recevoir des soins de santé dans de bonnes conditions, alors que l’un des cinq enfants est atteint d’un cancer. Sans compter leurs conditions de vie, jugées «mauvaises» en Grèce.
C’est au Luxembourg qu’ils décident de se réfugier, en 2019. Très vite, ils reçoivent une décision d’irrecevabilité à leur demande de protection internationale, au motif qu’ils n’ont pas démontré qu’en cas de retour en Grèce, ils seraient confrontés à une situation de «dénuement matériel extrême». «Le Luxembourg est très strict par rapport à ce critère : il ne donne quasiment jamais son accord dans ce type de situation», rapporte Marion Dubois, directrice de l’asbl Passerell, en charge des droits des demandeurs d’asile et réfugiés au Grand-Duché. (...)
20 juin 2024 - woxx
Dublin-Verfahren: Wohin, wenn das Asyl verwehrt wird?
Die EU-Asylpolitik legt die Priorität auf Abschiebung, auch intern zwischen den EU-Staaten. Dabei wird die Ausnahmeregelung, die jedem EU-Staat zusteht, nur in wenigen Fällen angewendet. Erzählung einer Familie, die Zuflucht sucht.
Die Polizist*innen kommen um sieben Uhr morgens. Ohne Vorwarnung. Die vierköpfige Familie Sedova* trifft es trotzdem nicht unerwartet. Seit Wochen gehen sie mit der Angst im Nacken ins Bett, in jedem Moment abgeschoben zu werden. Nachdem die Familie nach Beginn des Ukraine-Krieges in ihrer Kleinstadt in Russland bedroht wird, flüchtet sie im Sommer 2022 nach Frankreich, wo ihr Asylantrag jedoch zurückgewiesen wird. Asylsuchend flüchtet sie im Januar dieses Jahres weiter nach Luxemburg. Doch unter dem sogenannten „Dublin-III-Abkommen“ ist Frankreich für ihren Fall zuständig, die Familie muss zurück. (...)
Laut Anke Vandereet, der Beauftragten für Menschenrechte der NGO Passerell, werden Personen, die sich im Dublin-Verfahren befinden, „anders betrachtet als andere Asylbewerber“.
5 juin 2024 - RTL
Flüchtlingsrot gesäit bei Parteie wéineg Interessi fir d'Migratiounsthematik
De Flüchtlingsrot huet virun den Europawalen d'Parteien ëm hir Meenung zu dem neien europäesche Migratiounspak gefrot. Dobäi hätt ee festgestallt, dass de Kenntnisstand, ëm wat et am Pakt geet, relativ ënnerschiddlech wier. Ausserdeem hätten d’Parteien dacks relativ änlech Äntwerten op déi eenzel Froe ginn, esou dass de Rot e Manktem un Intressi fir déi Thematik gesäit.
Wann den neie Migratiounspak bis a Kraaft ass, solle Leit, déi nëmme wéineg Chancen op Asyl hunn, baussent den EU- Grenzen hir Demande stellen, an do op eng Äntwert waarden. Ausserdeem kënnen d'Memberstaate Migranten an Zukunft a sougenannte sécher Drëttlänner expulséieren, wou si dann eng Demande op Asyl maache mussen. Dofir mussen d'Migranten eng Relatioun zum Land hunn, zum Beispill well se do Famill hunn.
5 juin 2024 - 100komma7.lu
Lëtzebuerger Flüchtlingsrot begréisst d'Positioun vun déi gréng an déi Lénk
Migratioun wier keen Haaptsujet fir d’Parteie bei den Europawalen. Déi Feststellung huet de Lëtzebuerger Flüchtlingsrot am Virfeld vun den Europawale gemaach. De Flüchtlingsrot huet gläichzäiteg awer och eege Fuerderunge presentéiert. Migratioun wier keen Haaptsujet fir d’Parteie bei den Europawalen. Déi Feststellung huet de Lëtzebuerger Flüchtlingsrot am Virfeld vun den Europawale gemaach. De Flüchtlingsrot huet gläichzäiteg awer och eege Fuerderunge presentéiert.
Problem, datt Länner sech fräi kafe kënnen
Mat dëser Reegelung géif ee riskéieren, datt den eigentleche Grond, wisou d’Leit aus hirem Hierkonftsland geflücht sinn, net méi vu Bedeitung wier, an si domat zréck an eng onsécher Situatioun geschéckt géife ginn, bedaueren d’Vertrieder vum LFR.
5 juin 2024 - RTL
Flüchtlingsrot gesäit bei Parteie wéineg Interessi fir d'Migratiounsthematik
De Flüchtlingsrot huet virun den Europawalen d'Parteien ëm hir Meenung zu dem neien europäesche Migratiounspak gefrot. Dobäi hätt ee festgestallt, dass de Kenntnisstand, ëm wat et am Pakt geet, relativ ënnerschiddlech wier. Ausserdeem hätten d’Parteien dacks relativ änlech Äntwerten op déi eenzel Froe ginn, esou dass de Rot e Manktem un Intressi fir déi Thematik gesäit.
Wann den neie Migratiounspak bis a Kraaft ass, solle Leit, déi nëmme wéineg Chancen op Asyl hunn, baussent den EU- Grenzen hir Demande stellen, an do op eng Äntwert waarden. Ausserdeem kënnen d'Memberstaate Migranten an Zukunft a sougenannte sécher Drëttlänner expulséieren, wou si dann eng Demande op Asyl maache mussen. Dofir mussen d'Migranten eng Relatioun zum Land hunn, zum Beispill well se do Famill hunn.
22 avril 2024 - Tageblatt
Luxemburg-StadtEnten für den guten Zweck: „Table ronde luxembourgeoise“ organisiert Duck Race zum 23. Mal
(...) Erlös geht an vier gemeinnützige Organisationen
Der Erlös der Veranstaltung kommt gemeinnützigen Organisationen zugute. Zu denen zählten dieses Jahr „Passerell“, „Stärekanner“, „De Leederwon“ und die „Fondation Wonschstär“. Fiona Lenert ist seit über zwei Jahren als freiwillige Helferin bei „Passerell“ aktiv. Seit März arbeitet sie dort als Juristin. „Da ich noch nie beim ‚Duck Race‘ dabei war, wusste ich nicht genau, was ich mir darunter vorstellen sollte“, gab Lenert zu. „Aber ich freue mich sehr, dieses Jahr dabei zu sein.“ Ihr Ziel: Die Besucher über die Aktivitäten des Vereins aufmerksam zu machen. „Passerell“ habe sich lange Zeit auf den Bereich des Flüchtlingsrechts spezialisiert, sei aktuell jedoch dabei, umfangreichere Projekte zu entwickeln. Diese würden sich unter anderem mit Frauen- und Kinderrechten sowie Antidiskriminierung befassen. „Wir sind der ‚Table ronde‘ sehr dankbar, dass wir dieses Jahr ausgesucht wurden“, sagte Lenert. „Das zeigt uns auch immer wieder, dass unsere Arbeit wertgeschätzt und anerkannt wird.“
12 avril 2024 - RTL
Associatiounen, déi mat Flüchtlingen a Migrante schaffen, maache sech Suergen ëm deenen hir Rechter.
Dat nodeems e Mëttwoch am Europaparlament de sougenannte Migratiounspak ugeholl ginn ass.
Fir d'Flüchtlingsassociatioun Passerell wier guer kee Pak besser gewiescht, wéi dat wat gestëmmt gouf. D'Croix-Rouge wëll hirersäits Accès zu de geplangten Zentre baussent de Grenzen kréien, fir de Leit kënnen ze hëllefen.
Besonnesch kritesch gesinn d'Associatiounen d'Zentren un den EU-Grenzen, an deenen Demandeure vun internationalem Schutz solle festgehale kënne ginn. Jee nodeem wou se hierkommen, och Famille mat Kanner.
12 avril 2024 - Ara City Radio
On Wednesday, the European Parliament approved the EU's migration and asylum pact which had been discussed for almost a decade. The aim of the pact is to reduce irregular migration in the EU, foster solidarity among the member states and accelerate procedures. The directive allows to introduce a pre-selection process on the border to quickly repel those people whose request for asylum is unlikely to be accepted. The pact has been largely criticised.
In Luxembourg, the human rights and refugee law association Passerell Asbl has been advocating against this law. In our interview, director Marion Dubois comments on this new legislation.
11 avril 2024 - 100komma7.lu
All Refugié sollt d’Recht hunn, selwer decidéieren ze kënnen, a wéi engem Land hien eng Asyldemande stelle wëll. De Fait, datt Staaten, déi keng Refugiéen ophuele wëllen, sech vun hirer Verflichtung fräikafe kënnen, wier alles anescht wéi solidaresch. (...)
Kritik um Mechanismus
Dësen neien Solidaritéitsmechanismus gesäit och d’ASBL Passerell kritesch. An der Praxis géif sech nämlech par rapport zu der aktueller Situatioun näischt änneren, erkläert d’Marion Dubois vun der Passerell. Esou hätten déi polnesch an déi ungaresch Regierunge schonn annoncéiert, net bei deem Mechanismus matzemaachen.
11 avril 2024 - L'essentiel
Dans un contexte d’afflux de réfugiés, les eurodéputés ont adopté, mercredi, une vaste réforme de la politique migratoire européenne. Un vote aussitôt salué par le ministre des Affaires intérieures Léon Gloden selon lequel «la protection des frontières extérieures de l’UE sera renforcée» et les droits fondamentaux «sauvegardés».
L'entrée en vigueur définitive est prévue pour l'été 2026 mais les associations de soutien aux réfugiés s'inquiètent déjà de ces nouveaux verrous qui pourraient s'appliquer. En clair, les personnes qui arrivent au Luxembourg via la seule frontière extérieure, l'aéroport du Findel, seraient davantage limitées dans leur liberté de circulation, avec un nouveau filtrage et un risque accru de rétention le temps de fixer la procédure adéquate.
10 avril 2024 - 100komma7.lu
“Mir hunn nach ëmmer e Problem mat de Retoure vun Asyldemandeuren, deenen hir Demande refuséiert gouf.” Dat sot de Finanzminister Gilles Roth ufanks Mäerz beim Depot vum Staatsbudget. Eng Ausso, déi Froen opwerft.
Knapp 300 Persoune goufen zejoert aus Lëtzebuerg ausgewisen. 166 dovu si fräiwëlleg an dat Land zeréckgaangen, aus deem si geflücht sinn. Iwwer een Drëttel gouf forcéiert, Lëtzebuerg ze verloossen. Bei de Retoure ginn et awer dacks Problemer. Bal d‘Hallschent vun de Réckflich ginn ofgebrach.
"Well hei e bessert Liewen ass"
"Si riskéieren alles, fir hei a Lëtzebuerg ze bleiwen, well hei ee bessert Liewen ass.“, seet e Polizist, dee scho vill Retouren duerchgeféiert huet. Hie wëllt anonym bleiwen. Mir nennen hie Pierre.
Hien ass ee vun den Ament 84 Polizisten, déi d’Retoure begleeden. Alldag fir hien.
D’Problemer bei de Retoure sinn, fir de Finanzminister ze zitéieren, "villschichteg“. Ugefaange beim Refus vun der Asyldemanden. 30 Deeg hunn déi concernéiert Leit Zäit sech fir e fräiwëllege Retour ze entscheeden. Duerno gëtt d’Zwangsréckféierung ageleet.
14 mars 2024 - Virgule
Actuellement, il n’y a pratiquement pas de places dans les structures d’accueil pour les réfugiés nouvellement arrivés au Luxembourg. En octobre 2023, la situation est devenue si grave que le ministre en charge de l’Immigration de l’époque, Jean Asselborn (LSAP), a annoncé un arrêt de l’accueil des réfugiés Dublin de sexe masculin: ceux qui, en tant qu’hommes, avaient déposé une demande d’asile dans un autre pays de l’UE avant d’arriver au Luxembourg devaient être placés sur une liste d’attente jusqu’à ce qu’une place se libère dans un centre d’hébergement.
C’est ainsi qu’entre le début de la suspension de l’accueil et le 18 janvier 2024, 280 hommes au total se sont retrouvés sur la liste d'attente. En janvier, ils étaient 80, aujourd’hui 40. Lorsque la Wanteraktioun a ouvert ses portes en novembre, elle devait apporter un soulagement. Diverses organisations d’aide et de réfugiés ont toutefois critiqué l’hébergement des réfugiés à la Wanteraktioun puisque le centre n’est pas destiné au départ à accueillir des demandeurs d’asile.
13 mars 2024 - Luxembourger Wort
Für neu angekommene Geflüchtete gibt es in Luxemburg aktuell so gut wie keine Plätze in Aufnahmestrukturen. Die Lage wurde im Oktober 2023 so ernst, dass der damalige Minister Jean Asselborn (LSAP) einen Aufnahmestopp für männliche Dublin-Flüchtlinge bekanntgab: Wer als Mann in einem anderen EU-Land einen Asylantrag gestellt hatte, bevor er nach Luxemburg kam, musste auf eine Warteliste bis ein Platz in einer Unterkunft frei wurde.
So kam es dazu, dass zwischen dem Beginn des Aufnahmestopps und dem 18. Januar 2024 insgesamt 280 Männer auf der Warteliste landeten. Im Januar waren es 80, heute 40. Als im November die Wanteraktioun ihre Türen öffnete, sollte diese Entlastung bringen. Diverse Hilfs- und Flüchtlingswerke kritisierten jedoch die Unterbringung von Geflüchteten in der Wanteraktioun. Diese sei keine Flüchtlingsunterkunft, so das Argument.
13 mars 2024 - Le Quotidien
Le Tribunal administratif vient, pour la première fois, d’obliger l’État à héberger un demandeur de protection internationale au sein d’une structure de l’Office National de l’Accueil (ONA). Un vrai «signal d’espoir» pour l’association Passerell.
Alors que depuis octobre 2023, les hommes seuls demandant l’asile au Luxembourg sont contraints de dormir dans la rue, le Tribunal administratif vient pour la première fois d’obliger l’État à héberger un demandeur de protection internationale au sein d’une structure de l’Office National de l’Accueil (ONA).
«Une décision importante» pour l’association Passerell, qui intervient «après une longue bataille judiciaire» menée par ses avocats et par les organisations de la société civile, pour que la justice «reconnaisse à ces hommes dormant à la rue un droit à l’hébergement, le temps de l’examen de leur demande de protection internationale».
13 mars 2024 - 100komma7.lu
Zanter leschtem Oktober ginn eenzel Männer, déi Asyl hei ufroen, net méi direkt an Accueilsstrukturen acceptéiert, kommen op eng Waardelëscht a mussen op der Strooss liewen. Dat wier géint d‘Rechter vun deene Leit, huet d‘Verwaltungsgeriicht fonnt. Et géifen och nach méi Leit kloen, esou Passerell.
Keng Plaz an de Strukturen, wat dann?
Dat wier ee wichtegt Signal, esou d’ASBL Passerell an engem Communiqué. De Staat wier elo obligéiert, deem Mann wärend senger Asylprozedur een Daach iwwert dem Kapp ze bidden. Et wier awer elo mol just een Urteel, esou d’Anke Vandereet, Menscherechtsbeoptraacht vu Passerell.
"C’est important à savoir que ça reste une mesure de sauvegarde jusqu’au moment où il y aura une décision sur le fond. Mais en tout cas c’est super, en plus ça aboutit à ce que la personne soit hébergée le jour même du jugement."
13 mars 2024 - RTL
De Staat ass obligéiert, engem Asyldemandeur en Ënnerdaach ze sichen, sief et an enger staatlecher Struktur oder noutfalls och an engem Hotel. Zanter Oktober kréie männlech Demandeure vun internationalem Schutz, déi eleng ënnerwee sinn, net méi d'office en Ënnerdaach zur Verfügung gestallt zu Lëtzebuerg, well d'Strukturen iwwerfëllt wieren. D'asbl Passerell huet e Mëttwoch de Moien op e rezent Urteel als Suite vun enger Requête verwisen. D'Geriicht hätt zeréckbehalen, datt de concernéierte Mann soss physesch a psychesch Schied géing riskéieren. Et wier e staarkt Signal am Sënn vun de Mënscherechter, sou d'Anke Vandereet, Chargée de mission droits humains vun der Associatioun Passerell.
"C'est une décision qui est vraiment importante, parce que c'est pour la première fois qu'un juge au Luxembourg dit que, en effet, il y a une vulnerabilité générale chez les demandeurs de protection internationale, qui implique qu'elles doivent être hébergés. Donc, c'est vraiment un signal très fort et très protecteur des droits humains de demandeurs de protection internationale et donc on est très content."
13 mars 2024 - L'essentiel
Alors que depuis octobre 2023, les hommes seuls demandant l’asile au Luxembourg sont contraints de dormir dans la rue, le tribunal administratif vient d’obliger l’État à héberger un demandeur de protection internationale, originaire de Djibouti, au sein d’une structure de l’Office national de l’accueil (ONA).
Le tribunal administratif a ainsi estimé qu’en dormant dans la rue, la personne concernée risquait de subir un préjudice grave avec des séquelles définitives sur sa santé physique et psychique. Le juge a exigé que l’État mette tous les moyens en œuvre pour qu’elle puisse être logée dans les conditions prévues par la loi, soit dans une structure étatique pour demandeurs d’asile, soit dans une chambre d’hôtel.
Cette personne, à la rue depuis le dépôt de sa demande de protection internationale le 4 février 2024, a été hébergée directement après publication de la décision de justice, note Passerell, une ASBL dédiée à la défense des droits des demandeurs d'asile et réfugiés. «Mais cela prouve également qu’il existe bien des places disponibles dans les structures d’hébergement publiques, et met à mal la rhétorique du gouvernement pour justifier leur décision de refuser de loger les hommes seuls», ajoute-t-elle.
8 mars 2024 - Tageblatt
Der Plakat-Workshop der ASTI vereinte am vergangenen Freitag Köpfe und Herzen, enthüllte inspirierende Geschichten und setzte ein starkes Zeichen für Frauenrechte – ein bewegender Einblick in die Kraft der Gemeinschaft.
Am Freitag, 1. März kamen knapp 30 Teilnehmer und Teilnehmerinnen zusammen, um im Rahmen eines von der „Association de soutien aux travailleurs immigrés“ (ASTI) und der Organisation Passerell organisierten Workshops Plakate mit inspirierenden und aussagekräftigen Sprüchen für die bevorstehende „Marche féministe“ zu kreieren. Dieses Event diente jedoch nicht nur der Vorbereitung für den bevorstehenden Internationalen Frauentag am 8. März, sondern bot auch eine entspannte Atmosphäre, um zusammenzukommen und über wichtige Themen zu diskutieren.
26 février 2024 - Le Quotidien
En cette Journée internationale des droits des femmes, la plateforme JIF, qui regroupe 13 organisations, associations et partis politiques luxembourgeois, s’apprête à porter haut ses revendications pour lutter contre les inégalités au Luxembourg. Et cette année, c’est simple, il n’y en a qu’une. «Déjà avec un gouvernement qui se voulait progressiste, on n’a rien obtenu de ce qu’on réclamait. Alors, avec cette nouvelle coalition CSV-DP, on a voulu aller droit à l’essentiel», résume Isabelle Schmoetten, à la tête du CID Fraen an Gender.
Du coup, tout ce que la JIF demande, c’est d’intégrer la dimension de genre à l’ensemble des politiques publiques. Ce qui est loin d’être gagné : «Nous sommes encore à des années-lumière de pouvoir crier victoire en matière d’égalité», estiment les trois militantes que nous avons rencontrées, pointant que les droits des femmes sont menacés ou régressent dans beaucoup de pays et que Luxembourg n’est pas une île.
3 février 2024 - Chronicle.lu
On Friday 2 February 2024, Amnesty International reported its concern regarding the new regulations on begging and attended the "Liichtmëssdag" (Candlemas) demonstration organised by the Luxembourg association Solidaritéit mat den Heescherten (solidarity with beggars) at the Hotel de Ville in Luxembourg City.
According to Amnesty International Luxembourg, the ban on begging in certain places in Luxembourg City affects significant aspects of the human rights of the most vulnerable people in Luxembourg. Amnesty International recommended that the Luxembourg government abandon this proposed regulation.
The association noted it is following “with concern” the development of the situation relating to the ban on begging. The notion of human dignity and the right to privacy as recognised in Europe are particularly endangered, as the European Court of Human Rights has recognised.
25 janvier 2024 - Reporter
Die Regierung hält an Wartelisten für männliche Geflüchtete fest. Betroffene scheitern vor Gericht, ihr Recht auf Unterkunft durchzusetzen. Sie weichen auf bereits überfüllte Strukturen für Obdachlose aus. Derweil kündigt sich eine härtere Gangart bei Abschiebungen an.
Das Camp der obdachlosen Geflüchteten unter dem Pont Adolphe ist mittlerweile fast leer. „Momentan schläft nur eine Person dort, doch die hat keinen Asylantrag gestellt“, erzählt Marion Dubois, Präsidentin der Flüchtlingshilfsorganisation „Passerell“, im Gespräch mit Reporter.lu. Angesichts der eisigen Temperaturen der vergangenen Wochen würden die meisten Geflüchteten, die unter der Brücke übernachteten, nun in der „Wanteraktioun“ die Nacht verbringen. Auch wenn die meisten diese Lösung nicht als angemessen empfinden würden.
22 janvier 2024 - Reporter
Genitalverstümmelung, Zwangsheirat, Flucht: Nach diesem Leidensweg bat eine Minderjährige aus Guinea in Luxemburg um Schutz. Ihr Asylantrag wurde nun auch vor Gericht abgelehnt. Dabei ist die Begründung der Richter in mehrerer Hinsicht fragwürdig.
Die Bedrohung, die vom Ehemann der Antragstellerin ausgeht, müsse man „ins Verhältnis zu ihrem Verhalten“ setzen, meinen die Richter. Schließlich habe die Frau sich geweigert, im Haushalt zu helfen und Geschlechtsverkehr mit ihrem Mann zu haben. Dies ist kein Zitat aus dem vorletzten Jahrhundert, sondern der Auszug aus einem Urteil des Luxemburger Verwaltungsgerichts vom Oktober 2023, mit dem der Asylantrag einer jungen Frau aus Guinea abgelehnt wurde.
20 janvier 2024 - Tageblatt
Die im Koalitionsvertrag an- gekündigte Asylpolitik fügt sich in den internationalen Kontext der verstärkt auf Ab- schottung setzenden Europäi- schen Union ein. Der „Lëtze- buerger Flüchtlingsrot“ (LFR) nahm das Migrationskapitel unter die Lupe und hat einiges daran auszusetzen.
Allerdings, und darauf macht der Flüchtlingsrat aufmerksam, dürfen die schnelleren Verfahren nur unter Achtung der Grund- rechte und Garantien erfolgen. Die Beschleunigung der Ver- fahren dürfte zum Beispiel nicht zur Folge haben, dass die An- träge nur oberflächlich analysiert werden. Vielmehr müsste zusätz- lich geschultes Personal sowohl bei der Einwanderungsbehörde als auch bei den Verwaltungs- gerichten herangezogen werden.
Ein Dorn im Auge des aus meh- reren Hilfsorganisationen – von Amnesty International und ASTI über „Médecins du monde“ bis hin zu Passerell – bestehenden Flüchtlingsrates* ist etwa der umstrittene Einsatz von DNA- Tests. Gemäß der EU-Richtlinie 2003/86/EG sollten diese nur dann eingesetzt werden, wenn keine anderen und weniger ein- schneidenderen Mittel zur Ver- fügung stehen, um etwa familiäre Verbindungen festzustellen.
15 janvier 2024 - L'essentiel
«Des migrants à la rue nous ont montré leur demande de protection internationale. Elle remonte à fin novembre. Cela fait six semaines qu’ils n’ont pas de solution d’hébergement», relate Marion Dubois, directrice de l’ASBL Passerell.
Le 20 octobre dernier, invoquant l’afflux de demandeurs, l’ancien ministre Jean Asselborn avait annoncé que les hommes voyageant seuls dans le cadre des accords de Dublin ne seraient plus accueillis automatiquement.
Depuis, le gouvernement a changé. Les températures ont chuté. Et la situation reste gelée. «Certaines nuits, ils peuvent aller à la Wanteraktioun avec les sans-abris. Le reste du temps, ils dorment dehors. Comme les Soudanais sous le pont Adolphe. En semaine l’après-midi, ils sont chez nous et chez les autres associations pour se réchauffer, et le week-end à la Gare».
15 janvier 2024 - Luxembourg Times
Around a dozen applicants for international protection are currently sleeping under the Pont Adolphe in Luxembourg City despite freezing temperatures, with shelters still low on beds to offer.
“We have 60 beds available in our reception centre,” said Max Hahn, Minister for the Reception of Refugees, adding that “this is the lowest figure ever recorded in Luxembourg.”
Given the shortage, the previous DP-LSAP-Greens government in October introduced stricter rules, under which refugee shelters no longer accept healthy single men who arrive in Luxembourg under the Dublin status.
Under Dublin rules, an asylum seeker who opened a procedure in one country but moves to another EU nation before this is concluded is returned to the country of arrival.
25 octobre 2023 - Virgule
«Consternation»: c'est le terme employé par l'association Passerell, spécialisée en droit d'asile, en réponse à la décision des autorités luxembourgeoises de ne plus accueillir d'hommes célibataires dans ses structures d'hébergement pour demandeurs d'asile. En effet, vendredi dernier, le ministre des Affaires étrangères, de l'Immigration et de l'Asile expliquait que le Luxembourg, suivant notamment l'exemple de la Belgique, stoppait l'accueil de ces réfugiés dits du "système de Dublin" - ils seraient une cinquantaine à arriver certains jours - car les centres d'asile du pays arrivaient à saturation et que les familles devaient être privilégiées.
Cette position nouvelle a une répercussion concrète sur le terrain, à en croire l'association Passerell qui prend la parole sur ce sujet ce mercredi 25 octobre. «Nous voyons déjà les conséquences dramatiques de cette décision : depuis lundi nous recevons de jeunes demandeurs d’asile qui n’ont nulle part où aller. Ce sont pour la plupart des Soudanais et des Erythréens; certains d’entre eux sont mineurs. Nous n’avons malheureusement pas tellement de doutes : d’autres vont arriver dans les prochains jours et auront aussi besoin d'aide», écrit l'association.
05 octobre 2023 - Reporter
„Es ist ein Paradigmenwechsel“, sagt Marion Dubois. Dort, wo vorher, auch wegen des schwierigen Wohnungs- und Arbeitsmarkts noch eine gewisse Toleranz vonseiten der Behörden zu erhoffen war, wird jetzt nur noch nach Paragrafen vorgegangen. „Das ONA antwortet uns, dass nichts es dazu verpflichtet, diese Menschen zu beherbergen.“
Das Außenministerium bekennt sich ohne Ausschweife zu der neuen Politik: „Personen, die den internationalen Schutzstatus erhalten, haben zwölf Monate Zeit, um sich eine neue Wohnung zu suchen. Nach dieser Zeit hat das ONA die Möglichkeit, diese Personen über ein ‚Déguerpissement‘ auszuweisen.“ Zwar gibt es soziale Anbieter, bei denen sich diese Menschen melden könnten, aber das Ministerium stellt unwiderruflich fest: „Personen mit internationalem Schutzstatus fallen nicht mehr unter den Zuständigkeitsbereich des ONA.“
25 juin 2023 - Virgule
Pour la quatrième année consécutive, Passerell a donc publié ses recommandations à destination des autorités luxembourgeoises «concernant le respect des droits fondamentaux des personnes exilées». Fondées sur les constats des salariées de l'association sur le terrain, elles concernent:
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La nécessité d'appuyer et faire respecter l'État de droit,
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Soutenir les défenseurs des droits humains, cela comprenant le fait d'accorder des financements aux asbl dédiées,
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Assurer l'égalité des genres et la lutte contre les discriminations,
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Et la protection et la promotion des droits des enfants, rejoignant les recommandations faites par l'Okaju.
19 juin 2023 - 100,7
Dat géif awer net heeschen, datt et net och hei am Land Problemer bei der Prise en charge vu Mënschen op der Flucht géif ginn, betount d'Catherine Warin.
"Après il y a aussi le niveau au Luxembourg, comment on accueille les réfugiés, et comment on respecte leurs droits, et ça ce sont des choses sur lesquelles on peut aussi travailler."
Zu Lëtzebuerg wier d'Situatioun fir Flüchtlingen zwar besser wéi an aneren europäesche Länner,
"(...) mais il y a aussi des choses qui doivent être améliorées, il y a encore des gros problèmes, par exemple en ce qui concerne les regroupements familiaux. Donc des enfants qui sont privés du droit de revoir leur Famille."
Allgemeng wat d'Rechter vun de mannerjärege Migranten a Migrantinnen zu Lëtzebuerg ugeet, géif et nach Loft no uewe ginn, esou nach d'Cathrine Warin vu Passerell.
16 juin 2023 - Ara City Radio
Ambre Schulz from Passerell talked with Simon today and gave details of their upcoming conference about gender-based violence.
Passerell receives daily migrant women and girls seeking international protection who share their stories. In an association (and less formal setting), it is easier for women to trust Passerell and share about the violence they have suffered. Part of this violence is perpetrated on these women simply because they are women.
Titled “The relationship between the Istanbul Convention and the Geneva Convention '', the discussion takes place on Tuesday 20 June 2023 at 5pm at the Drescherhaus- 26a Rue du Château, 1329 Dommeldange.
Registration details can be found here: ttps://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQL…b5aPxWbQ/viewform
09 juin 2023 - RTL.LU
Wann den Accord esou ëmgesat gëtt, féiert dat zu engem Ofbau vum Schutz an de prozedurale Garantie vun den Demandeure vun enger Internationaler Protektioun, seet d'Marion Dubois, Direktesch vun der Associatioun Passerell, déi sech fir d'Asylrecht asetzt.
Donieft wieren et och nees d'Staaten un de Baussegrenzen, déi responsabiliséiert ginn, och wa vu Solidaritéit geschwat gëtt.
"Quand on parle de solidarité, certes elle sera obligatoire, mais c'est une solidarité variable où un pays peut décider de seulement participer financièrement sans accueillir de personnes sur son territoire, donc c'est assez inquiétant."
02 juin 2023 - Le Quotidien
«La convention d’Istanbul n’est pas du tout prise en compte par le Luxembourg», rapporte Marion Dubois de l’ASBL Passerell, chaque jour aux côtés des femmes migrantes. «On voit des personnes qui ont subi des violences liées au genre dans leur pays, qui demandent l’asile, craignant pour leur vie et celle de leurs enfants. Mais le Luxembourg fait la sourde oreille.»
Des exemples, elle en a à la pelle. Comme cette victime d’excision qui a aussi alerté sur le risque pour sa petite fille de subir le même sort, et à laquelle le ministère a répondu qu’il était «étonné» qu’elle s’angoisse.
Ou encore ces femmes, sous la menace d’un mariage forcé, à qui le Luxembourg refuse toute protection internationale, prétextant qu’il s’agit de leur «vie privée» : «La vérité, c’est qu’on laisse tomber ces filles et ces femmes», dénonce la directrice.
02 février 2023 - Reporter.lu
Kritik am Gesetzentwurf kommt auch von Catherine Warin von der Nichtregierungsorganisation Passerell, die sich dem Ministerium gegenüber bereits öfter kritisch äußerte. "Was uns beunruhigt, ist die Vermishcung zwischen Menschen, die unter das Dublin-verfahren fallen - also bereits in einem anderen Land Schutz beantragt haben und sich trotzdem in Luxemburg aufhalten - und Dorgenkriminalität. Unsere Erfahrungen zeigen, dass diese Menschen oft hier sind, um den verheerenden Aufnahmebedigungen in verschiedenen EU-Staaten zu entkommen".
Passerell macht sich auch Sorgen um andere Bestimmungen im Gesetz, wie etwa bezüglich der Bestrafung derjenigen, die sich nicht an ein ausgeprochenes Einreiseverbot halten. Der Einschätzung der NGO nach würde das Ministerium diese Maßnahmen nicht genügend begründen. Des Weiteren werde der verwendete Begriff von Gefährdung der öffentlichen Sicherheit, um abschiebungen und danach Einreiseverbote zu verhängen, zu nachlässig gehandhabt.
17 janvier 2023 - Virgule
Certaines thématiques «récurrentes» devraient être mises en avant, à l’instar de la problématique du logement qui affecte tout autant les réfugiés que les résidents, sans oublier la lutte pour un assouplissement des critères d’obtention d’une AOT (autrement dit, une demande d'autorisation d'occupation temporaire). En mai dernier déjà, l’asbl pointait les difficultés de la plupart des réfugiés à l’obtenir, «parce qu'elle nécessite un test de marché en plus d'une attente de six mois avant de pouvoir travailler quand on est demandeur d'asile».
La question de la gestion des mineurs non accompagnés reste elle aussi brûlante plus que jamais, un constat qui rejoint celui dressé par l’Okaju à l’automne dernier. Par effet de comparaison, l’ensemble des dispositions prises pour l’accueil des réfugiés ukrainiens est porteuse d’espoir, «la rapidité et l’ampleur de la mobilisation prouve qu’on peut, avec une volonté politique, trouver des solutions».
Enfin, Marion Dubois le martèle, «Passerell ne compte pas lâcher l’affaire pour que les asbl actives dans la défense des droits humains soient subventionnées à grande échelle par le gouvernement». Annoncée cette été, la rencontre entre Passerell, le MAEE et la justice a d’ailleurs bel et bien eu lieu.
05 janvier 2023 - Tageblatt
Heute, zu Beginn des Jahr 2023, blickt sie zuversichtlich auf das neue Jahr. “Wir haben uns auf ein Projekt der Europäischen Kommission beworben, den Zuschlag bekommen und können uns damit zwei Jahre finanzieren”, sagt Dubois.
(...)
Für das neue Jahr hat jeder gewöhnlich einen Wunschzettel. Auf dem von Passerell steht eine Konvention mit dem Justiz- oder Außenministerium. “Das gäbe uns eine finanzielle Sicherheit und noch viel wichtiger eine größere Sichtbarkeit”, sagt Dubois, die in dem Zusammenhang auf einen “kleinen” Erfolg hinweist. Im Ende letzten Jahres verabschiedeten Staatsbudget ist im Justizministerium erstmalig ein Betrag für Organisationen vorgesehen, die sich im Bereich Menschenrechte engagieren. Es sind 75.000 Euro. Damit ist das Thema Menschenrechte endgültig auf dem nationalen Parkett angekommen.
28 novembre 2022 - Le Quotidien
"Sans oublier l’important travail de veille et d’action juridique effectué par l’ASBL, qui vaut d’ailleurs parfois quelques frictions avec le gouvernement. «C’est la spécificité de Passerell : on informe sur la pratique, mais on la questionne également. C’est le rôle de la société civile d’alerter quand il y a non-respect des conventions», se défend Marion Dubois.
Parmi les sujets épineux soulevés par Passerell, le droit des enfants migrants (qui ne bénéficient pas d’un statut particulier au Luxembourg) ou le respect de la convention d’Istanbul, qui contraint les États signataires à prévenir et lutter contre les violences domestiques et celles faites aux femmes, et dont le Luxembourg ne tient pas compte dans l’octroi du droit d’asile, alerte Marion Dubois."
27 septembre 2022 - Tageblatt Lëtzebuerg
Wo liegen also die konkreten lokalen Herausforderungen der Flüchtlingspolitik? Auch hier bleibt die Tendenz seit 2015 stabil: Das Schicksal unbegleiteter Minderjähriger bereitet Behörden und NGOs Kopfzerbrechen.
(...)
Luxemburg habe im Vergleich zu den Nachbarstaaten Defizite. Was heißt das konkret? „Entweder beantragt das Kind Asyl (…) oder es irrt weiter durch die EU und hofft, ein Land zu finden, das sich um es kümmert“, so Dubois.
12 septembre 2022 - RTL.lu
Fir d'Marion Dubois gëtt et fir dës Fäll sécherlech keng Wonnerléisung, mä well et awer just puer eenzel Fäll wieren, kéint een hinnen an hiren Aen awer den Accès erlaben.
"Oder an de Fäll, wou de Papp eng temporär Léisung wéi eng Co-Locatioun fënnt, datt een him dann en Titre de séjour gëtt an eng effektiv e Familljeliewe lieft. Well dat ass d'Positioun vun der Direktioun vun der Immigratioun. Mä wann een eng kleng Recherche a puncto Jurisprudenz mécht, stelle mer fest, datt den europäesche Geriichtshaff fir Mënscherechter schonn an den 80er Jore sech driwwer ausgedréckt huet, wat et heescht, en effektiivt Familljeliewen ze féieren, an ob ee wierklech déi nämmlecht Adress dofir muss hunn."
07 septembre 2022 - Reporter.lu
"Als positiv bezeichnete sie darin die Tatsache, dass sie ihre Arbeit zumindest fortführen könne. Am Anfang des Sommers hatte die NGO angekündigt, dass sie ihre Aktivität stoppen müsste, wenn nicht schnell neue Finanzierungsmöglichkeiten gefunden würden. Dank zahlreicher Spenden von Privatpersonen, Unternehmen und Vereinen könne die Organisation nun vorerst weiter arbeiten, heißt es."
07 septembre 2022 - RTL.LU
"Without the much-requested support of the competent ministries, the maintenance of long-term projects are not guaranteed. Requests for a meeting have been sent to the Minister of Foreign Affairs and the Minister of Justice, and they are now waiting for a date for a meeting.
Passerell's difficulties are part of a wider problem: as Minister Jean Asselborn confirms in his answer to a parliamentary question, neither the Ministry of Justice nor the Ministry of Foreign Affairs subsidises organisations active in the defence of human rights on a large scale."
07 septembre 2022 - Le Quotidien
Lzes difficultés de Passerell s’inscrivent dans une problématique plus large, poursuit l’association : ni le ministère de la Justice ni le ministère des Affaires étrangères ne subventionnent à grande échelle des organismes actifs dans la défense des droits humains. «Dans un État qui siège désormais au Conseil des droits de l’homme des Nations unies et qui affiche son ambition de soutenir les organisations qui œuvrent pour le respect des droits fondamentaux, cela nous questionne aujourd’hui sur l’engagement réel des pouvoirs publics à soutenir ces organisations», explique Passerell."
06 septembre 2022 - Luxemburger Wort
"Was die Menschenrechtsorganisation Passerell und ihre finanziellen Nöte betrifft, sagte Asselborn, sowohl das Justiz- als auch das Außenministerium hätten die Vereinigung, soweit das möglich war, finanziell unterstützt, sodass ihre Existenz bis Ende des Jahres gesichert sei. „Wie es danach weitergehen soll, darüber diskutieren wir in der Regierung“, so Asselborn, der darauf hinwies, dass es die Aufgabe des Staates sei, die Flüchtlinge vor Gericht zu vertreten. „Die ganze Prozedur ist eine Sache des Staates, nicht von NGOs“, so der Außen- und Immigrationsminister. „Wenn wir etwas tun, dann nicht nur für Passerell, sondern für alle Organisationen aus dem Menschenrechtssektor.“
06 septembre 2022 - Paperjam
"Mais son travail reste en péril. L’asbl a récolté un peu plus de 40.000 euros, ce qui ne permet pas de garder l’équipe de trois chargés de projet à temps plein et d’un interprète à temps partiel. À partir d’octobre, une seule salariée assurera seule la supervision quotidienne des missions de l’asbl.
(...)
L’accueil du public ne se fera donc plus qu’une demi-journée par semaine au lieu de quatre. «Les prochains mois seront dédiés à la recherche de financement», notamment pour après 2022, «et nous faisons toujours nos plaidoyers et formations juridiques, mais à échelle réduite», explique la salariée en question, Marion Dubois."
06 septembre 2022 - Luxemburger Wort
«Être financé par l’État devrait pouvoir être possible, tout en pouvant contester ou pointer ce qui peut-être améliorable en matière de droit d’asile au Grand-Duché. Nous devons pouvoir rester indépendants même si nous étions financés. La légitimité de Passerell est reconnue à l’international, pour preuve, nous avons récemment été consulté par le GREVIO* dans le cadre de sa visite prévue cette année au Luxembourg pour l’automne.»
(...)
«Tout avocat dépend de l’assistance judiciaire qui comprend un quota d’heures bien défini pour se rémunérer lorsqu’il prend en charge un bénéficiaire. Notre travail à nous, qui repose sur beaucoup d’écoute et sur le conseil, permet d’optimiser les demandes. Nous sommes complémentaires, mais bel et bien dissociés! J’espère que nous parviendrons à maintenir et faire évoluer le dialogue avec le gouvernement, mais aussi à susciter l'attention du grand public, peut-être grâce à des débats ouverts lors des prochaines législatives.»
13 juillet 2022 - Chronicles.lu
“Funding is quite diverse. But our opinion is if we want to keep on functioning, we have to have at least a bit of public money”, Marion said, adding that this was important in terms of allowing the team to continue to offer legal counsel but also regarding advocacy and working as a “guard dog” of the rule of law and democracy in Luxembourg.
(...)
“In a democracy, it’s not because the state is giving us a bit of money that it makes us unable to say when something is wrong and to speak out”, she added. “We’re basing our criticism on the law. We’re here to have the best application of the law possible. I think that’s a common goal that we share with the institutions and civil society. We’re here to work together towards a better effectiveness of the rights in Luxembourg. That’s our main objective”.
08 juillet 2022 - Reporter.lu
Wéinst Finanzéierungsproblemer riskéiert d’Asbl „Passerell“ net méi kennen Flüchtlingen ze hëllefen. Mee wéi gutt ass Lëtzebuerg iwwerhaapt opgestallt fir Leit déi Asyl froen, juristesch z’ënnerstëtzen? Dorems geet et an der neier Episod vum REPORTER-Podcast „On the Record“.
06 juillet 2022 - Reporter.lu
„Die Arbeit von „Passerell“ besteht hauptsächlich darin, jenen Menschen, die sich in ihrer Beratungsstelle einfinden – eigenen Angaben zufolge seit Anfang 2021 800 Personen – juristisch zur Seite zu stehen und zu ersuchen, sie an einen Anwalt zu vermitteln. Zudem betreibt „Passerell“ Recherchen zu Präzedenzurteilen, um das Terrain vorzubereiten. Sie bieten auch Anwälten Weiterbildung in Sachen Asylrecht an. „Wir selbst vertreten aber niemanden vor Gericht“, betont Catherine Warin, „das ist Sachen des juristischen Beistands, der Flüchtlingen kostenlos zur Verfügung steht.“
“Es kann keinen Konsens bei Menschenrechten geben”, sagt Catherine Warin. „Trotzdem sind wir immer konstruktiv und offen an die Behörden und Ministerien herangetreten und hatten viele Gespräche. Eben, um eine bestmögliche Garantie der Menschenrecht umzusetzen.“
„Es gibt eine Verbindung zwischen dem Gesetz und der Art, wie es angewendet wird“, bringt Präsidentin Catherine Warin die Daseinsberechtigung ihrer Organisation auf den Punkt. „Für uns ist das Gesetz ein Instrument, um jenen mehr Gerechtigkeit zu bringen, die ohnehin am Rand stehen.“
29 juin 2022 - 100,7
"Op laang Sicht hat een awer gehofft sech iwwer europäesch Projete finanzéieren ze kënnen, déi hei am Land ausgeschriwwe ginn, sou d'Passerell Presidentin Catherine Warin:
"[...] ce qu'on constate ces dernières années c'est que sur notre créneau d'activité, notre coeur de métier, on n'a pas la possibilité de candidater pour des appels à projets. Parce qu'en fait ces appels à projets sont conçus de telle sorte que notre coeur de métier n'est pas couvert par ces appels.""
Zu Lëtzebuerg géif einfach de Wëlle feele fir sech u Projeten ze bedeelegen, déi den Ëmgang mam Asylrecht kritesch hannerfroen, sou nach d'Catherine Warin.
26 juin 2022 - Luxemburger Wort
"Marion Dubois confirme que depuis le début de l'ASBL, on s'inquiète d'un financement à long terme. «Ce souci permanent d'argent a souvent entravé notre travail. Nous n'étions pas naïfs et savions que la subvention de l' ''Œuvre Grande-Duchesse Charlotte'' ne durerait pas éternellement»
(...)
L'association continue cependant à se montrer combative. Malgré la situation financière difficile, elle continue à pointer du doigt les institutions publiques. Alors que les projets culturels et sociaux sont prioritaires, les projets dans le domaine de la justice ont été négligés - rendant ainsi impossible le financement de Passerell par le biais d'appels à projets."
26 juin 2022 - Quotidien
"Lundi dernier, en marge de la journée internationale des réfugiés, Ambre Schulz, coordinatrice de projets pour l’association Passerell depuis novembre 2018, alertait déjà sur «l’impact que la fin d’une grande partie des activités aura sur l’État de droit au Grand-Duché de Luxembourg»
(...)
La présidente de Passerell, Catherine Warin, regrette le fait que «les subventions publiques aux associations sont en très grande majorité fléchées vers des projets culturels ou sociaux», et jamais vers le droit, le «cœur de métier» de l’association. «Quand on sait que le Luxembourg siège au Conseil des droits de l’homme des Nations unies et proclame son attachement aux droits humains et son ambition de soutenir les organisations de la société civile actives dans ce domaine, il y a de quoi s’interroger sur la sincérité de ce discours», communique la présidente."
21 juin 2022 - Paperjam
Mais, depuis quelques jours, «nous expliquons à nos bénéficiaires que nous ne pourrons plus les recevoir et nous ne prenons plus de nouveaux dossiers», regrette la chargée de projets. «Les gens nous demandent: ‘où vais-je aller maintenant?’», ce à quoi l’association a du mal à répondre. «Il y a d’autres associations qui font de la défense des réfugiés, mais nous nous sommes spécialisés dans le droit.»
(...)
«Ce n’est pas cela, mais le manque de soutien institutionnel public sur le long terme», qui met aujourd’hui en danger l’asbl selon elle. Elle déplore également le fait que beaucoup d’appels à projets concernent les sujets culturels et sociaux et non le droit. Alors que son activité «contribue à l’état de droit au Luxembourg».
20 juin 2022 - RTL.lu
"D’ASBL Passerell, déi sech ëm d’Berodung vu Refugiéeën a Saache Rechtsfroe këmmert, wäert mussen hir véier fix Salariéen entloossen, well déi finanziell Mëttel feelen. D'Ambre Schultz, déi sech ëm d'Projete vun der Associatioun këmmert, erkläert: Fir eis ass et Enn August eriwwer, wa mer bis dohinner keng Léisung fannen. Mä mir wäerte bis zum Schluss kämpfen. Mir maache lénks a riets Demandë fir e Finanzement. Dat op nationalem Niveau, ma mir hunn och un Appels a projets op europäeschem Niveau deelgeholl. Mä dat si Prozesser, déi vill Zäit an Usproch huelen.
Zanter der Grënnung vun der Passerell zu Lëtzebuerg 2016 wier de Service permanent gewuess. Sou ginn antëscht Formatiounen an deem Beräich ugebueden, an ëmmer méi komplexen Dossieren an Droits-Froe ginn traitéiert an et gouf e Buch mam Titel "Rehumanisez-moi" publizéiert."
05 mai 2022 Luxemburger Wort
"Selon Ambre Schulz, «on manque au Luxembourg de soins de santé mentale adapté à cette tranche de personnes. Nous militons pour une réelle détection des vulnérabilités dès le début de la procédure des bénéficiaires, pour que cela ait un effet sur l’état de santé des personnes et puisse avoir un impact sur la procédure. Dans la loi, il est bien inscrit qu’il est possible de faire valoir son état de vulnérabilité sur certains critères dans la procédure pour avoir des dispositions et des garanties plus favorables.»
Une problématique sur laquelle il faudra très vite se pencher, car selon elle, «les réfugiés ukrainiens, qui arrivent avec un lourd passif après avoir vu leurs villes détruites, subi des violences, des sévices sexuels et le décès de proches. Ils auront eux aussi besoin de beaucoup de soutien.»
(...)
Ambre Schulz ajoute que «c’est pourtant nécessaire de ne pas oublier les autres. Tous les exilés fuient la persécution il n’y a pas de différence à faire là-dessus, il faut faire attention à ne pas donner l’impression d’un accueil à deux vitesses."
25 mars 2022 Reporter.lu
Allerdings gibt es bereits deutliche Anzeichen, dass die Ankunft der vielen Geflüchteten Luxemburgs Behörden überfordert. Das zeigt etwa die regelrechte Evakuierung der sogenannten „Dublin-Fälle“ aus der „Structure d’hébergement d’urgence Kirchberg“ (SHUK) in die Räumlichkeiten der „Wanteraktioun“ (WAK) in Findel. „Damit haben wir faktisch zwei Kategorien von Flüchtlingen geschaffen“, sagt Catherine Warin von der Flüchtlingshilfsorganisation „Passerell“ gegenüber Reporter.lu.
Die Vereinigung freue sich zwar über den schnellen und unbürokratischen Empfang der Geflüchteten aus der Ukraine, warnt aber vor Problemen, wenn man die Menschen so auseinanderdividiert, so die Anwältin weiter. Zudem würden in diesen Tagen auch Versäumnisse der Vergangenheit sichtbar. „Den ‚Dublin-Fällen‘ in der SHUK war allen ein Ausgehverbot nach 20 Uhr auferlegt. In der WAK ist dies nun nicht mehr der Fall. Da stellt sich die Frage nach der Notwendigkeit und der legalen Basis einer solchen Maßnahme, wenn sie so schnell obsolet werden kann“, sagt Catherine Warin.
16 mars 2022 Ara City Radio
"Lisa and Ambre also discuss the temporary protection directive that has been put into effect for the first time in Europe in response to the influx of refugees from Ukraine. The directive was created to help european countries cope with large influxes of refugees, allowing people to remain in the country for one year while their applications for right to remain are processed.
Amidst criticism in the press of selectionism being shown by the EU in launching this directive now, Paserell emphasize that the directive needs to be applied without discrimination of refugee's nationality and where they are coming from."
09 mars 2022 RTL RADIO
" Positiv iwwerrascht ass ee bei der Passerell, datt fir d'éischte Kéier op europäeschem Niveau eng Directive de Protection applizéiert gëtt. Dëst implizéiert vill Neies, mat konkrete Froen, ob déi mer nach keng Äntwerten hunn (...)
Jiddereen, deen Demandeur de Protection zu Lëtzebuerg ass, huet déi selwecht Rechter onofhängeg vun der Nationalitéit, ënnersträicht d'Marion Dubois dann nach"
08 mars 2022 Reporter.lu
"„Wir sind schockiert und besorgt darüber, dass Personen, die internationalen Schutz beantragen, auf ziemlich unverschämte Weise mit dem organisierten Verbrechen in Verbindung gebracht werden und dass dieses Amalgam als Vorwand dient, um Asylsuchende zu bestrafen“, schreibt die Nichtregierungsorganisation „Passerell“ auf Anfrage von Reporter.lu.
Die dehnbare Begrifflichkeit, die „zwingenden Gründe der öffentlichen Sicherheit“, mit denen das Gesetzesprojekt gerechtfertigt wird, ist in den Augen von Menschenrechtlern ein weiterer Widerspruch zur Regierungsrhetorik, zum Koalitionsabkommen und zum internationalen Engagement Luxemburgs als Mitglied des Menschenrechtsrats der Vereinten Nationen."
08 décembre 2021 Le Quotidien
"Or, selon l’équipe de Passerell, composée de juristes bénévoles et de trois agents opérationnels, la réalité est bien différente de ce que prévoient les textes : «Nous constatons au quotidien que les droits de ces femmes sont bafoués par les autorités. Les femmes migrantes victimes de violence ne sont pas accueillies suivant les standards de la convention d’Istanbul, loin de là», déplore Marion Dubois, chargée de projets."
01 octobre 2021 Reporter.lu
« Wir wissen, dass sich die Sicherheitslage für vor allem ethnische und religiöse Minderheiten, Frauen und Kinder weiter deutlich zuspitzt », äußert sich auch Marion Dubois von der Nichtregierungsorganisation « Passerell » im Gespräch mit Reporter.lu. « Es ist völlig widersprüchlich, Asylverfahren von Menschen, die sich bereits im Land befinden, jetzt monatelang auszusetzen. »
Die Juristin sieht aber noch ein anderes Problem. Für sie stellt die Vorgehensweise Jean Asselborns und die Reaktion der Gerichte eine Vermengung von Justiz und Politik dar. „Wir fragen uns ernsthaft, wie es um die Rechtsstaatlichkeit in Luxemburg bestellt ist, wenn Forderungen eines Ministers vom Gericht sofort akzeptiert werden und vor allem, wenn das Gericht argumentiert, erst einmal abwarten zu wollen, was das Ministerium tun wird“, kritisiert sie. „In einem funktionierenden Rechtsstaat treffen Gerichte ihre Entscheidungen aufgrund von nationalen und internationalen Gesetzestexten. Sie sind von der Politik völlig unabhängig. Das nennt man Gewaltenteilung“, stellt Marion Dubois klar.
20 août 2021 Paperjam
« «Le ministre des Affaires étrangères Jean Asselborn (LSAP) avait annoncé qu’il ne renverrait pas les Afghans dans leur pays, mais la question est de savoir comment régler leur situation administrativement, et nous souhaitons demander au ministère une réévaluation des dossiers au vu de la situation la plus récente», insiste Marion Dubois, chargée de projets au sein de l’asbl. «L’administration justifiait jusqu’à présent les refus de protection internationale au motif que les talibans étaient un groupe privé et que les craintes affichées envers eux étaient purement hypothétiques et ne justifiaient pas l’octroi d’une protection. Mais la situation a totalement changé depuis quelques jours. C’est pour cela que nous demandons une réévaluation des dossiers en cours. On se pose la question également de la prise en charge des familles de personnes qui se trouvent déjà sur notre territoire, et qui sont encore en Afghanistan. Que compte faire le ministère pour ces personnes?» »
1 avril 2021 Reporter
« Mir ist niemand bekannt, der eine Aufenthaltsgenehmigung auf Grundlage der Gesetzgebung gegen häusliche Gewalt erhalten hat“, sagt Marion Dubois von der Nichtregierungsorganisation Passerell. „Aus Angst, einen Ansturm zu provozieren, nimmt das Ministerium seine Verantwortung nicht wahr und ignoriert das Leid der Frauen“, lautet die Einschätzung der Politologin.»
19 août 2021 Luxemburger Wort
« "Les talibans ne sont pas une crainte hypothétique, les récentes actualités le prouvent", souligne-t-elle. Si elle salue le fait que Jean Asselborn condamne les retours forcés pratiqués ailleurs en Europe, la chargée de projet de Passerell appelle également le gouvernement luxembourgeois à «réévaluer la situation actuelle. »
2 mars 2021 Le Quotidien
«Passerell, insiste sur les droits des enfants (...). . En l’absence d’analyse spécifique de leur situation et de leurs droits, l’administrationprend le risque d’une violation des droits de l’enfant.» L’association cite le cas de mesures d’éloignement. L’intérêt de l’enfant doit être une «considération primordiale» dans toutes les décisions qui les concernent, souhaite Passerell.»
3 février 2021 Le Quotidien
« Ils quittent la Grèce parce que leur sécurité n’est pas assurée et parce qu’ils espèrent scolariser leurs enfants qui accumulent du retard. La famille rallie le Grand-Duché. Immédiatement, la direction de l’Immigration déclare leur demande «irrecevable», car ils ont le statut en Grèce.«Je ne sais pas trop ce qu’ils ont dit, indique le garçon de 14 ans. À ma sœur et moi, ils n’ont rien demandé et on n’a vu personne. À chaque fois, nous attendions dans une autre pièce.» Pourtant, les deux enfants ont des choses à raconter et auraient en principe le droit d’être entendus selon la Convention internationale des droits de l’enfant..»
29 OCT 2020 Paperjam
Est-ce que le tribunal administratif veut dire que la Convention relative aux droits de l’enfant n’est pas applicable en matière d’asile? Il est visiblement utile de rappeler que les textes relatifs aux droits fondamentaux, qu’ils protègent les enfants, les femmes victimes de violence, les victimes de la traite humaine, sont applicables en tout lieu, à toute heure, pour tous et par tous, et surtout par l’administration et les juridictions.
10 SEPT 2020 WOXX
Une situation dramatique qui a demandé plus de quatre heures à Passerell pour être résolue. Le ministère ayant orienté parents et enfants vers le foyer Ulysse, mais celui-ci ne pouvant pas les recevoir, l’association s’est tournée vers la police, qui les a finalement rapatriés vers 21h au foyer de Mondercange, où résident les candidat-e-s au primo-accueil. Entre-temps, la famille a pris un avocat et compte faire un recours en justice contre la décision d’irrecevabilité de sa demande.
17 JUIL 2020 LAND
Le ministre Jean Asselborn (LSAP) a remué ciel et terre pour accueillir douze demandeurs de protection internationale mineurs en provenance des camps sur les îles grecques à la mi-avril. Et il s’engage sur le parquet européen et dans les médias pour une approche humaniste du droit d’asile…
…oui, c’est très bien. Mais il y a visiblement un décalage entre les idéaux du ministre et la pratique administrative. Ce qu’il faudrait maintenant, ce serait que les procédures reprennent et qu’elles soient expliquées aux concernés. Et pourtant, on est toujours dans l’incertitude totale.
Forum - Frisch gedruckt - Réhumanisez-moi
March 31, 2020
Réhumanisez-moi [ist] kein Rundumschlag, sonderg ein wichtiges Dokument der luxemburgischen Asylpolitik, da seiner gewissen Brisanz nicht entbehrt und ein zusätzliches Licht auf ein System wirft, das Einzelfälle nur soweit berücksichtigen kann, solange sie nicht zum Präzedenzfall andere werden.
Paperjam «Tout acte de réhumanisation est un acte de réhabilitation»
March 03, 2020
Au-delà des chiffres, des images de foule marchant à travers champs pour échapper à la guerre, des bateaux de fortune ballottés par les vagues de la Méditerranée, l’ouvrage de Passerell rappelle qu’une vie et une histoire se cachent derrière chacun de ces visages épuisés par l’exil.
Die problematische Abschiebung nach Italien
October 16, 2019
Luxemburg wolle keine schutzbedürftigen Asylbewerber mehr nach Italien ausweisen, sagt Jean Asselborn. Doch wer als schutzbedürftig gilt, wird von Fall zu Fall entschieden. Anwälte beklagen die mangelnde Rechtssicherheit und warnen vor den Folgen für die Betroffenen
Elle a quité le Luxembourg, sans savoir où aller
July 11, 2019
C'est l'histoire de deux «survivantes». Arrivées au Luxembourg dans le flux des migrants, ces deux réfugiées ne seront pas recueillies par le Grand-Duché, le Luxembourg s'étant déclaré «incompétent pour protéger ces deux femmes et leurs enfants», avance l’association.
Wort Réfugiés: le Luxembourg renonce au transfert de 41 familles en Italie
November 15, 2018
Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a expliqué ce vendredi face à la presse que depuis le 1er juin dernier, le Luxembourg s'était abstenu de renvoyer des réfugiés en Italie.
55 Mënschen zanter Mee 2017 hannescht an Italien geschéckt
October 30, 2018
D'Asbl. "Passerell", déi Asyldemandeure betreit, ass mat der Praxis vun de Lëtzebuerger Autoritéiten net averstanen. Et handelt sech bei hinnen ëm Asyldemandeuren, déi hir Demande verworf kruten oder hir Demande schonn an Italien gemaach haten.
Merde alors : le Luxembourg transfère des demandeurs d’asile vers l’Italie
October 24, 2018
Que représente cet élément ? Quelles sont ses caractéristiques ? Décrivez l'élément pour captiver l'attention de vos visiteurs...Alors que la situation des réfugié-e-s en Italie était déjà dramatique avant la prise de pouvoir du fasciste Matteo Salvini, le grand-duché continue à expulser vers ce pays.
LAND_Ensemble, c'est tout
August 23, 2018
Que représente cet élément ? Quelles sont ses caractéristiques ? Décrivez l'élément pour captiver l'attention de vos visiteurs...Regroupements familiaux des bénéficiaires de protection internationale
Pour les Syriens et les Érythréens surtout, qui ont le plus facilement le statut de réfugié, c’est la croix et la bannière pour rassembler les papiers nécessaires
Woxx _Passerell dénonce les conditions de vie des demandeurs d’asile à Kirchberg
January 15, 2018
L’association Passerell, active dans l’aide aux demandeurs et demandeuses d’asile, déplore certains aspects de la vie quotidienne dans la Structure d’hébergement d’urgence à Kirchberg et revendique des alternatives.
Quotidien : A la Shuk, « on nous traite comme des criminels »
January 14, 2018
Depuis le 1er avril dernier, le hall 6 de Luxexpo est devenu la Structure d’hébergement d’urgence au Kirchberg (Shuk), qui accueille les réfugiés sous le coup d’une procédure d’éloignement en vertu de Dublin III. Certains supportent mal leurs conditions de vie.
Tageblatt “Asylbewerber werden wie Kriminelle behandelt”
January 12, 2018
Die Organisation Passerell bemängelt die Lebensbedingungen in der SHUK (“Structure d’hébergement d’urgence du Kirchberg”). Dort werden in einer halb geschlossenen Einrichtung Asylbewerber untergebracht, die unter die Dublin-Prozedur fallen und Luxemburg wieder verlassen müssen.
Des réfugiés à l'école pendant les vacances / Ateliers d'été
August 10, 2017